Photoshop devrait-il être banni du monde de la mode ?

Le dernier scandale Photoshop met en scène l’un des anges de Victoria’s secret, Candice Swanepoel sans jambes ou sinon avec un buste droit comme une règle. Photoshop c’est bien, mais seulement à mesure raisonnable. Mais le célèbre logiciel sublimateur de photos n’est pas à sa première bêtise et ce n’est manifestement pas la dernière. La victime est une nouvelle fois un ange de Victoria’s Secret qui est apparemment « Photoshop addict ». Lais Ribeiro en effet, célèbre pour sa plastique et son bronzage naturel, a déclenché les critiques avec des formes inhumaines : un buste trop fin et des hanches exagérément larges, sans mentionner la maigreur de ses cuisses et de ses bras. Pourtant, certaines retouches sont réussies à l’instar de celles de Demi Moore.

Ces marques qui se shootent au Photoshop pour nous montrer des photos impec’ oublient que de temps en temps, dans ce que nous lisons et regardons, nous avons aussi besoin d’un peu de réalisme et non d’avaler toutes les couleuvres qu’elles nous servent. Nous admettons parfaitement vouloir voir la couv’ d’un magazine montrant une femme à la silhouette parfaite, mais au grand jamais une femme croisée à un alien, pour ne citer que Beyoncé dont les hanches ont été élargies, un peu trop.

D’autres individus en dehors des marques y ont recours sciemment, pour ne citer que les filles Kardashian dont les apparitions ont frisé le ridicule, montrant un corps difforme, très éloigné de la réalité et de la beauté authentique.

Ailleurs, d’autres figures et d’autres personnalités subissent les défauts de ce logiciel à double tranchant, indépendamment de leur volonté. C’est notamment le cas pour la belle Kate Middleton qui affichait des dents jaunies sur la couverture d’un magazine américain.

Pour d’autres marques et d’autres égéries, le choix est volontaire. Et plutôt que de rester dans le naturel, elles ont privilégié la finesse aux formes pulpeuses. Et ce n’est pas Scarlett Johansson ni Mango qui démentira leur collaboration sous Photoshop l’été dernier.