Le Dr Conrad Murray avait acheté 15,5 litres de propofol peu avant la mort du chanteur
Le procès du Dr Conrad Murray s’est ouvert le lundi 26 septembre dernier devant la famille entière de Michael Jackson, mais également de nombreux journalistes. Le premier élément choquant de l’audience a certainement été la photo du défunt chanteur pris sur son lit de mort.
Le procureur n’y est pas allé de main morte en accusant le médecin de fautes lourdes avec une panoplie de preuves à l’appui, notamment des enregistrements audio et des photos choc.
L’enregistrement d’un appel téléphonique entre Michael et le Dr Murray un mois et demi avant son décès a été entendu, à travers lequel le procureur a essayé de prouver l’état de santé précaire du chanteur et la confiance totale, voire aveugle, qu’il accordait à son médecin.
Une confiance qu’il aurait accordée à tort, toujours selon l’accusation, car il est évident que le médecin avait commis un homicide involontaire. Associé à un puissant anesthésiant que Michael prenait régulièrement en guise de somnifère, la grande quantité de propofol que le Dr Conrad lui avait administré l’avait sans doute conduit à la mort.
En plus d’un lot important de midazolam, le médecin avait acheté près de 15 litres de propofol, sachant pertinemment que son patient en était dépendant et que ce n’était plus recommandé pour sa santé. Dans un plaidoyer très bien organisé s’appuyant sur des faits tangibles, nul doute que le procureur a réussi à toucher le cœur du jury.