Selon le Dr Conrad Murray, le king se serait lui-même administré sa dose fatale
Alors que les preuves de sa culpabilité n’ont cessé de pleuvoir lors de la première audience du procès du Dr Conrad Murray, ce dernier a gardé un air grave et a laissé parler son avocat.
Me Ed Chernoff, l’avocat du médecin, n’a pas tardé à mettre en cause l’attitude du défunt, apparemment devenu extrêmement dépendant des anesthésiants. En effet, Michael Jackson se serait lui-même administré la dose de propofol qui lui a été fatale, sans la permission de son médecin et en l’absence de celui-ci.
L’homme de loi a évoqué les preuves scientifiques qui ont largement prouvé que le roi de la pop avait agi de son propre gré et que le propofol, ainsi que le lorazepam qu’il prenait déjà, constituait toutes les conditions amenant à sa mort ; le mélange aurait instantanément tué le chanteur. Une hypothèse que la défense du médecin avait déjà avancée lors des audiences préliminaires au procès, quelques semaines auparavant.
En revanche, l’avocat de Conrad Murray n’a pas mentionné l’enregistrement audio présenté par le procureur qui tendait à prouver que Michael Jackson accordait une confiance aveugle à son docteur, à tort : ce dernier a bel et bien commis un homicide involontaire sur son patient.