Les avocats du médecin changent de défense mais en maintenant le suicide
L’étau se resserre pour le Dr Conrad Murray, médecin personnel de Michael Jackson accusé par sa famille d’être responsable de la mort de ce dernier.
Depuis le début du procès, les avocats du médecin ont axé leur défense sur une seule thèse : le roi de la pop aurait très bien pu se donner la mort lui-même en s’administrant une forte dose de Propofol en l’absence du Dr Murray, parti deux minutes aux toilettes et sans le consentement de celui-ci.
Mais cette thèse éclate en morceaux au fur et à mesure que le procès progresse, notamment avec le témoignage d’une responsable de la police de Los Angeles qui affirme qu’aucune empreinte du défunt n’a été retrouvée sur les flacons de Propofol présents dans la chambre.
Conscients que leur défense s’écroule, les avocats du Dr Murray ont changé leur stratégie en avançant que si ce n’est pas le Propofol, Michael aurait tout aussi bien pu prendre du Lorazepam, un autre puissant anesthésiant que le malade prenait régulièrement. Une démarche qui agace rageusement le procureur David Walgren.
Mais un prochain témoin pourra éclaircir toute cette affaire : il s’agit de l’anesthésiologiste Steven Shafer, attendu à la barre ce jeudi pour donner des explications décisives sur l’implication du Propofol et des autres anesthésiants dans la mort du roi de la pop.