Les avocats de l’ancien directeur du FMI ont publié un extrait de ses aveux
Alors que la plainte déposée par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol en 2003 a été classée sans suite par le parquet de Paris par manque de preuves mais également par prescription, les avocats de l’accusé ont publié un extrait de l’audition de l’homme par les enquêteurs.
Dans cet extrait, DSK maintient formellement sa version qui stipule que les faits relatés par la journaliste sont imaginaires. Il explique en détails ce qui s’était passé dans cet appartement le 23 février 2003. Tristane Banon lui a posé de nombreuses questions sur le livre pendant près d’une demie-heure, avant de continuer sur un ton plus personnel en discutant art et littérature.
Au moment de partir, DSK aurait tenté de prendre la journaliste dans ses bras et de l’embrasser, mais elle l’a vivement repoussé en lançant un « Ça va pas, non ! » qui a vite refroidi les ardeurs de l’ancien ministre. Tristane a alors quitté l’appartement avec ses affaires, furieuse. En aucun cas DSK n’a violenté l’écrivaine.
Une version qui contraste avec celle de Banon qui maintient dur comme fer qu’elle s’était même battue avec le mari d’Anne Sinclair au sol et que ce dernier avait ouvert son pantalon. Mais ils n’étaient que deux dans cet appartement ; c’est donc une affaire de parole contre parole, comme l’ont estimé les juges du Parquet.