La journaliste est montée au créneau en s’invitant au Grand Journal de Canal+.
Les aveux de DSK sur le plateau de Claire Chazal dimanche dernier ont engendré de ferventes critiques défavorables, notamment sur la sincérité de l’homme. Tristane Banon fait évidemment partie des personnes qui se disent outrées par tant d’hypocrisie et elle est même montée au micro pour le dire.
Ainsi, la journaliste s’est à son tour faite inviter au Grand Journal de Canal+ en compagnie de son avocat, Me David Koubbi, pour s’exprimer sur l’affaire. Tristane a affirmé avoir été choquée par les déclarations de son présumé agresseur qui n’a pas eu le moindre mot pour elle ni pour son autre victime américaine Nafissatou Diallo.
Voir celui qui lui a sauté dessus il y a huit ans lui fait très mal, déclare-t-elle. Tristane Banon a une fois de plus relaté les détails de cette entrevue qui s’est transformée en tentative de viol, le 11 février 2003.
Me Koubbi a pour sa part appuyé les dires de sa cliente en ajoutant que 92% des femmes violées ne portaient pas plainte, mais que la journaliste n’en ferait pas partie. Si sa plainte devait se solder par un non-lieu comme pour la femme de chambre du Sofitel, elle se constituerait partie civile, prête à mener son combat jusqu’au bout.