Les charges retenues contre DSK sont abandonnées à cause des mensonges de son accusatrice
Ce jour du 23 août pourrait bien être le dernier sur le sol américain pour DSK, près d’être libéré à cause de l’abandon des charges retenues contre lui par le procureur new-yorkais Cyrus Vance. Sans décréter l’innocence de l’accusé, ce dernier invoque l’incrédibilité de la plaignante qui aurait menti de façon répétée au cours de cette enquête et conduit à l’impossibilité de connaître la vérité sur ce qui s’est réellement passé à la chambre 2806 du Sofitel le 14 mai dernier.
Mais quels sont donc ces mensonges si accablants pour Nafissatou Diallo ?
Premièrement, la femme de chambre a donné de nombreuses versions de ce qu’elle a fait après être sortie de la chambre de son agresseur, tantôt elle s’est réfugiée dans le corridor, tantôt elle est allée faire son travail comme si de rien n’était. Ensuite, elle a nié pendant longtemps avoir eu une conversation téléphonique avec un ami le lendemain du jour fatidique en évoquant l’intérêt de poursuivre un homme aussi riche que DSK. Le dernier mensonge et pas le moindre, Nafissatou a parlé d’un viol collectif dont elle a été victime en Guinée lors de sa demande d’asile quelques années plus tôt, un fait qui s’avère être inventé de toutes pièces.
Pour toutes ces raisons, l’honnêteté de l’accusatrice est remise en question et rend impossible l’obtention de l’unanimité des voix des douze jurés populaires au tribunal pénal.