Une fois de plus, la plainte déposée contre DSK a été classée sans suite, faute de preuves
Les victoires s’enchaînent pour Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du Fonds Monétaire International qui a défrayé la chronique ces derniers mois en se faisant accuser de viols et d’agressions sexuelles.
Sa première accusatrice a été la femme de chambre du Sofitel de New York, Nafissatou Diallo, dont la plainte a été classée sans suite faute de preuves. Une fois revenu en France, DSK rencontre le même problème avec la journaliste Tristane Banon qui l’accuse encore une fois de tentative de viol lors de faits qui se sont déroulés en 2003.
Mais une fois de plus, le non-lieu a été prononcé par le parquet de Paris après une enquête menée par la Brigade de répression de la violence contre la personne, qui a déjà entendu le témoignage de nombreuses personnes ainsi que la confrontation des deux protagonistes.
Le parquet de Paris évoque, comme à New York, le manque d’éléments de preuves suffisants, ainsi que la prescription des faits déroulés en 2003 et qui n’ont été révélés que huit ans plus tard, malgré la reconnaissance de certains faits comme une agression sexuelle.
Tristane Banon s’était battue jusqu’au bout mais en vain, tout comme son homonyme guinéenne. Continuera-t-elle son combat malgré tout et se constituera partie civile comme elle l’avait prédit il y a quelques jours ?