L’ancien directeur du FMI a demandé à être entendu par les enquêteurs.
À peine rentré des États-Unis où il a été assigné pendant plus de trois mois, DSK prend déjà la route des tribunaux pour une autre affaire : celle l’opposant à Tristane Banon. La journaliste l’accuse d’avoir tenté de la violer en 2003, alors qu’elle était venue le voir dans son appartement pour une interview.
L’ancien patron du FMI plaide évidemment non coupable et pourrait même porter plainte à son tour pour accusation calomnieuse. Auparavant, il a demandé à être entendu par la Brigade de la Répression de la Violence contre la Personne au titre de témoin, comme l’ont été avant lui Anne Mansouret, mère de Tristane Banon, ainsi que l’ex-épouse et la fille de DSK.
Selon ses avocats, Me Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, l’homme sera entendu dans le cadre de l’enquête dès que le calendrier de la BRVP le permettra. Le mari d’Anne Sinclair semble prêt à prendre les devants dans cette affaire, après avoir été assigné au silence et à l’enfermement aux États-Unis.
Sa victoire contre Nafissatou Diallo lui a certainement appris quelques leçons pour savoir « comment vaincre une femme qui vous accuse de viol ». D’autant plus qu’avant de rentrer en France, DSK avait promis de briser son silence et de donner les moindres détails de toutes ses affaires judiciaires une fois au pays.