La journaliste affirme que l’ancien patron du FMI a été arrogant pendant la confrontation
La confrontation tant attendue entre Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn a eu lieu le jeudi 29 septembre au matin. Les deux protagonistes sont sortis des bureaux de la Brigade de la répression de la violence contre la personne sans aucun commentaire, après deux heures de temps.
Mais la journaliste n’a pas perdu de temps pour s’exprimer, choisissant le soir-même le Journal télévisé de 20 heures sur TF1 pour relater les détails de la confrontation. Tristane Banon a commencé à regretter le fait que son présumé agresseur ne se soit ni excusé, ni ne lui ait adressé un seul regard durant toute la confrontation.
DSK aurait fait preuve d’arrogance et de suffisance dans tout son comportement, ne faisant que répéter que les faits racontés par sa plaignante ne sont qu’imaginaires.
L’ancien patron du FMI a réitéré qu’il n’avait fait que tenter de l’embrasser sans jamais faire preuve de violence durant toute la durée de l’entrevue, huit ans auparavant, en réponse aux incohérences que Tristane Banon a soulevées, dont le fait qu’il ne l’ait pas accueillie dans ses bureaux de l’Assemblée Nationale, mais dans cet appartement qui avait tout d’une garçonnière.
La journaliste invite les français à consulter le rapport du procureur de New York sur son affaire contre Nafissatou Diallo car selon elle, DSK n’a fait que mentir et que rien dans ce rapport n’indique qu’il soit innocent des accusations portées contre lui par la femme de chambre. Pour Tristane, le mari d’Anne Sinclair la méprise, ainsi que Diallo et tous les français, de la même façon qu’elle-même éprouve du mépris pour lui.