Le burn-out ou épuisement professionnel est devenu en quelques années un phénomène mondial : entre les dossiers à boucler, ceux qui nécessitent un suivi pointilleux, les réunions et les mises au point diverses, tout excès est propice au « burn out ».
Le burn-out, c’est quoi ?
Tout excès est nocif pour la santé, on le sait. À dose raisonnable, le stress est bon pour la santé psychologique car il garde tous nos sens en alerte. Seulement, à un certain point, le cerveau surchauffe et aboutit au burn-out, qui est un mélange vicieux de vigilance, d’angoisse et de besoin d’espace. Cet état se traduit la plupart du temps par une nécessité vitale de reposer sa tête, de se retrouver dans un espace confortable sans se sentir systématiquement submergé par le travail.
Le burn-out, les symptômes
Comme tout mal, le burn-out est reconnaissable par plusieurs facteurs dont les plus courants sont l’insomnie, la fatigue, les troubles alimentaires, la baisse de performance (psychologique et physique), les tensions au niveau des muscles principaux du tronc, la sensation d’oppression.
Sur le plan psychique, le burn-out entraine des difficultés à se concentrer et à se souvenir des évènements. On est également plus irritable et plus sensible. On peut par ailleurs être pris de crises d’angoisse et être agressif par moments sans raison valable, et parfois d’un sentiment de ne pas être assez méritant.
Le burn-out, un mal-être professionnel
Le burn-out apparait généralement dans le contexte professionnel, mais il est souvent associé à des problèmes personnels. On devient alors plus fragile et on perd rapidement confiance en nous-mêmes, jusqu’au suicide si le soutien moral extérieur fait défaut.
Lutter contre le burn-out
Le burn-out au travail n’est pas et ne doit pas être une fatalité, quelle que soit son origine. Pour mieux le combattre, il faut éviter que toutes ces sensations malsaines ne s’installent dans le train de vie professionnel. Lâchez du leste, programmez des bons moments pour vous et révisez vos priorités.
On peut aussi envisager un arrêt maladie dans le pire des cas sachant qu’un repos sera salvateur. En outre, il ne faut pas hésiter à en parler avec son entourage (famille, amis) pour alléger le fardeau et essayer de trouver une solution adéquate.
Il faut aussi savoir s’arrêter, être régulier dans ses horaires, ne jamais dépasser certaines limites. Autrement, l’épuisement professionnel ne tardera pas à apparaitre.
L’équilibre alimentaire
Une alimentation équilibrée, les trois principaux repas respectés et les grignotages bannis sont les gestes sains à adopter pour avoir une alimentation saine et équilibrée. En cas de doute, il est toujours possible de demander l’avis d’un nutritionniste pour connaître le régime adapté à son rythme de vie professionnel et ses ennuis de santé.
L’hydratation contribue aussi à éliminer les toxines ; boire de l’eau aidera l’organisme à se débarrasser des substances polluantes assimilées au cours de la journée.
L’importance de l’activité physique
Bouger et éliminer ne devraient pas être de vains mots. Certes, pratiquer un sport n’est pas toujours faisable compte tenu du programme de la journée ou de la semaine, ceci dit vous trouverez toujours des occasions pour libérer vos tensions, que ce soit en remplaçant le bus par 10 minutes de marche ou l’ascenseur par les escaliers...
L’insomnie est un symptôme du burn-out
Le manque de sommeil engendré par l’insomnie est un symptôme du burn-out. Il est préférable de faire appel à un médecin ou programmer un bref congé pour se reposer et retrouver un cycle de sommeil stable.
À voir dans : Le burn-out à la rentrée, kézako ?Le burn-out s’exprime aussi par l’agressivité
L’agressivité est un signe très courant du burn-out. La personne dans cet état n’arrive plus à contrôler sa susceptibilité et sa sensibilité.
Un rythme de travail effreiné conduit au burn out
Une bonne organisation professionnelle permet de travailler dans les meilleures conditions. Un rythme de travail intense sans pause significative conduit systématiquement au burn-out.