Dangers psychologiques
La société dans laquelle nous vivons est régie pas un ensemble de codes et notre comportement et notre morphologie en subissent les dures lois lorsqu’ils ne sont pas conformes à la norme.
Voir à longueur de journée des publicités faisant l’apologie de corps amincis aux courbes bien rebondies au niveau de la poitrine et du fessier incite les femmes à se remettre souvent en cause en espérant un corps idéal similaire à ceux imposés par le diktat de la beauté.
Cautionner le culte du corps amène des jeunes femmes animées d’un mal être apparent à opter pour une solution radicale (et coûteuse) afin de se sentir (enfin) belle. Mais à quel prix ? On essaye de vendre la chirurgie esthétique comme une panacée à toutes les imperfections en occultant les risques psychologiques pour les patientes.
Suicides, dépression, perte de l’estime de soi… sont autant de conséquences à la chirurgie esthétique lorsque les patientes ne bénéficient pas d’un suivi psychologique qui permet de déceler les causes réelles d’un tel recours.
Une belle femme est une femme qui assume son corps, qu’elle soit grande, plantureuse ou longiligne, mais peu importe, du moment qu’elle arrive à s’accepter devant un miroir on peut supposer que la chirurgie esthétique n’est pas nécessaire.
Par contre pour certaines, le déséquilibre émotionnel lié à l’estime de soi pousse à des réactions extrêmes. Un exemple de mauvais choix serait de choisir des implants mammaires parce que votre jules s’est finalement casé avec une bimbo siliconée…
Alors avant d’opter pour le bistouri, faites un travail personnel de remise en cause et voyez si nécessaire avec un psychologue si votre besoin est justifié. En abordant le thème de la chirurgie esthétique, difficile de ne pas mentionner les dérives : problèmes d’addiction aux opérations.
La recherche de la perfection physique n’est pas mauvaise en soi, mais lorsque cette dernière vous amène à mettre en danger votre vie, cela souligne un important dérèglement émotionnel.
Si l’aspect physique peut être soigné, le mental quant à lui prend du temps avant de guérir de déception. Solution : réflexion, auto-évaluation et accompagnement par un professionnel compétent en la matière.
Un phénomène célèbre de la chirurgie esthétique : Jocelyne Wildenstein
Jocelyne Wildenstein est souvent citer en psychiatrie pour parler de problèmes psychologiques qui peuvent survenir après une intervention chirurgicale, surtout si celle-ci a eut lieu au niveau du visage. Cette personnalité mondaine new yorkaise, a subit plusieurs chirurgie esthétique, équivalant à 2,7 millions de dollars. Craignant de perdre l’affection de son mari, Jocelyne Wildenstein, surnommé par la presse Cat Women, voulait en effet paraître plus féline car son mari affectionne les chats. L’excès de ses intervention lui ont donné ce visage aujourd’hui.
À voir dans : Chirugie esthétique : les dangers psychologiques d’une intervention plastiqueL’excès : un danger psychologique de la chirurgie esthétique
Souvent pris à la légère, mais l’excès ou l’accoutumance à la chirurgie esthétique est l’un des symptômes qui touchent de plus en plus de femmes d’aujourd’hui face à une société en quête de l’extraordinaire.