Un expert anesthésiologiste affirme que le médecin est responsable de la mort du chanteur par sa négligence
L’étau se resserre pour le Dr Conrad Murray, médecin particulier de Michael Jackson et accusé d’homicide involontaire sur sa personne en juin 2005.
Après quelques jours de suspension, le médecin a été accablé par au moins 17 violations aux règles de la médecine, citées par le Dr Steven Shaefer, anesthésiologiste expert qui est venu à la barre pour apporter des éclaircissements sur le Propofol, puissant anesthésiant qui a causé la mort du roi de la pop.
Pour cet expert, ce sont les négligences du Dr Murray qui ont été fatales à son patient. L’accusé a agi comme un employé modèle, en obtempérant à toutes les demandes de son patient sans tenir compte des facteurs médicaux. Les fautes de Conrad Murray sont tout simplement inexcusables et inconcevables pour le spécialiste.
Les avocats de la défense ont beau changer de stratégie en avançant le Lorazepam comme autre cause possible de la mort de Michael Jackson, la prison semble inévitable pour leur client. Si l’homicide involontaire est reconnu, la peine maximale est de quatre années, à moins qu’il ne bénéficie d’une assignation à résidence comme c’est le cas pour les détenus jugés non dangereux en cas de surpopulation dans les prisons d’État.