La première dame de Syrie fan des chaussures Louboutin

La Syrie est au cœur des débats et fait la une des médias en ce moment… En effet, le quotidien The Guardian a révélé très récemment le contenu des mails du couple présidentiel de Syrie. Les mails dévoilent le train de vie outrageusement luxueux du couple El Assad et surtout de la Première Dame, alors que le pays entier est ravagé par la crise.

Le journal britannique the Guardian affirme la véracité de ces mails qui leur ont été confiés par une taupe au sein de l’entourage du couple présidentiel. Dans ces fameux courriers électroniques, la première dame Asma El Assad discute chiffons et chaussures avec des amies dans la période de mars 2011 à février 2012.

Alors que la communauté internationale et le peuple syrien voyaient en Asma El Assad une femme moderne et concernée par le sort de son pays, il s’avère que l’épouse du dictateur syrien ne s’intéresse qu’à la mode et à son petit confort.

Que ces mails révèlent que la première dame est une grande admiratrice de Louboutin n’a rien de répréhensible, mais qu’Asma El Assad se préoccupe de savoir si elle veut ou non acheter des chaussures valant plus de 1000 euros alors que le pays est à feu et à sang, voilà la raison de la colère des syriens et de l’indignation de la communauté internationale.

Durant le mois de juillet 2011, la première dame échange des mails avec une amie de Paris pour passer commande de quatre colliers de diamants. Puis dans d’autres, Asma El Assad parle des nouvelles chaussures de Louboutin dont la sortie serait prévue pour le printemps, qu’elle aimerait bien s’offrir.

Dans ces échanges, celle-ci envoies de photos "des modèles mythiques qui sortiront au printemps" qu’elle souhaiterait acquérir, et son amie de rétorquer : "Malheureusement, je ne crois pas qu’elles nous soient utiles de sitôt."

La réponse de l’Union Européenne ne s’est pas faite attendre. L’épouse du dictateur Bachar El Assad fait désormais partie de la liste des membres de la famille Assad interdits de séjour en Union Européenne et dont les avoirs ont été gelés.