Lancement d’une charte de lutte contre l’hypersexualisation des enfants dans les médias !
Faisant suite à l’affaire du tribunal correctionnel d’Auch qui a débouché sur la condamnation d’une organisatrice de concours de beauté à indemniser le planning familial et une psychologue pour l’organisation d’un défilé de mini-miss jugé "dégradant" pour l’image des filles, le ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale s’est vu remettre une charte officielle portant sur la "Protection de l’enfant dans les médias"...
Une issue sans surprises lorsque l’on connaît les réactions américaines sur le sujet avec dernièrement le scandale de Marc Jacobs et ses mannequins de 14 ans face au Council of Fashion Designers of America qui visait à instaurer une loi drastique empêchant les mannequins de moins de 16 ans à défiler et à être hypersexualisés dans les médias !
Concrètement, la charte française de lutte contre l’hypersexualisation des enfants dans les médias engage les professionnels de l’audiovisuel et de la presse signataires à ne pas procéder à une diffusion d’images enfantines hypersexualisées quel que soit le sexe de l’enfant et les espaces publicitaires choisis.
L’hypersexualisation entend ici tout accessoire ou maquillage porteur de connotation érotique et bien entendu les mises en scènes érotisées.
Une première étape franchie pour la charte, certes, mais qui devrait encore être complétée par un renforcement du texte par Jacques Hintzy, président d’Unicef France et Chantal Jouano qui devra remettre un rapport complémentaire sur le sujet...
Les enfants trop exhibés dans les pubs
La nouvelle génération de lolitas s’affiche dès les premières années de l’adolescence. De nombreuses fillettes se laissent influencer par ce qu’elles voient dans les médias, et certains parents ne se rendent pas compte du danger. La surexposition et les poses lascives ne feraient qu’attiser la perversion.
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