Eram

En 1927, Albert-René Biotteau fonde la société industrielle ERAM (un anagramme résultant des prénoms du couple fondateur Albert-René et Marie-Josèphe Biotteau) dans le Maine-et-Loire, près de Cholet à Saint-Pierre-Montlimart, avec pour principale activité l’habillement.

En 1969, ERAM entreprend un virage vers la formule des franchises auprès de ses détaillants sous l’impulsion de Gérard Biotteau, fils du fondateur. Une orientation qui contribuera par ailleurs à la multiplication des boutiques ERAM à travers le Portugal et de manière plus générale, l’Europe du Nord.

Cette stratégie de Gérard Biotteau a également valu à la marque une très forte diversification de ses activités et de sa clientèle, notamment par la création de plusieurs autres marques filles : Texto, France Arno, Blocage, TBS, Buggy, Na !, Taneo, Parade, Heyraud, Divergence, Jorcel, Staggy, Rigoletto et E-You.

À ce jour, ERAM reste encore le N°1 français dans la fabrication de chaussures en plus d’avoir intégralement maintenu la direction de l’entreprise par la famille Biotteau. Entre autres, ses activités se sont également étendues vers la fabrication de revêtements de surface antidérapants, de semelles mais aussi de terminaux de paiements destinés à ses boutiques.

Pour estimation, le groupe ERAM compte à son actif aujourd’hui plus de 13 000 collaborateurs, 1 700 points de vente et un chiffre d’affaires annuel qui avoisine les 1 700 000 000 d’euros.

À noter également que le point fort de la marque ERAM réside dans ses campagnes publicitaires percutantes. Si les plus récentes se veulent jeunes et dans l’air du temps avec des collections trendy à souhait, les premières campagnes publicitaires télévisées se révèlent être de véritables petits bijoux cinématographiques mémorables.

En avril 2012, E-You, l’une des marques de chaussures et d’accessoires issues du groupe ERAM, a mené par le biais de Raymond Live, une campagne de communication originale, basée sur la Lucha Libre et menée sur le réseau social Facebook sans oublier le Direct Marketing.