- date de creation : 1951
Le label BDIH a été créé par BDIH, une association fédérale allemande créée en 1951. Le label BDIH peut-être demandé par les entreprises commerciales et industrielles allemandes qui fabriquent des produits diététiques, des médicaments en vente libre, des compléments alimentaires mais aussi des cosmétiques. Il fournit aussi aux membres des conseils juridiques sur la fabrication et la commercialisation de ces produits.
Le siège social est basé à Mannheim, en Allemagne. Le label a établi un cahier des charges assez limitatif sur les cosmétiques naturels. Par ailleurs, ses activités se basent sur une liste positive réunissant plus de 690 ingrédients autorisés et il travaille en collaboration avec l’institut indépendant, Ecocontrol, pour le test de ses produits ainsi que les méthodes de production.
Ce cahier des charges exige, d’une part, que les matières premières végétales proviennent de l’agriculture biologique ou de la cueillette sauvage biologique contrôlée. D’autre part, les matières premières doivent être renouvelables et biodégradables, et ce, dans le respect de l’environnement. Les matières sont plus intéressantes si elles sont issues d’une filière biologique certifiée ou d’une autre qui emploie des ressources naturelles à intervention réduite.
Le cahier des charges « cosmétiques naturels contrôlés » du BDIH interdit le recours à des OGM, tout comme l’utilisation de parfums synthétiques, de colorants artificiels ou encore de bases lavantes ou d’émulsifiants éthoxylés comme le sodium laureth sulfate qui proviennent de la pétrochimie. Il en est de même pour les huiles essentielles et les huiles végétales qui ne proviennent pas de l’agriculture bio certifiée par le label AB.
Les conservateurs « doux » et les émulsifiants et tensioactifs provenant de la chimie douces, de nature, sont les seuls autorisés, à condition d’afficher sur l’étiquette la mention « Conservé avec xxxxxx ». Par ailleurs, le recours à des matières premières provenant d’animaux vertébrés morts est interdit tout comme les tests réalisés sur eux.
Le traitement des matières premières par ionisation est aussi prohibé. L’emballage, quant à lui, doit être fabriqué en édition limité et ne doit pas contribuer à la pollution, autrement dit, il doit être biodégradable.
La fédération BDIH délivre le certificat « COSMETIQUES NATURELS CONTROLES », produit par produit, et non à une marque, contrairement à certains de ses homologues.